Le peuple tunisien était un «Néo» qui menait une vie de bohème inconscient de ce qui se passe autour de lui par son choix ou obligé, entrainé par son instinct de survie dans cette jungle régit par la loi du plus fort qu’on appelle patrie. Dans mon cas j’ai terminé mes études et j’ai été à la recherche d’un emploi dont je n’ai pas encore trouvé et certes il y a des milliers comme moi, d’autres étaient usés par la routine du travail, d’autres étaient plongés dans la précarité à un point que trouver quoi manger représentait la limite de leurs espérances peut importe que ça soit des aides d’une cellule du RCD, d’autre voyaient le bonheur au-delà de la mer et courent le risque énorme de mettre leurs vies sous la miséricorde des vagues insidieuses qui s’amusent avec les barques de la morts … On vivait et on ne sentait pas vraiment ce que se passe dans le pays ou on ne se désintéresse carrément étouffé par un sentiment de désespoir qu’on pensait chronique de tel sorte qu’on disait Hamdoula !!! On est encore en vie comme même.
Et un jour, la révolution qui se déclenche suite à un sentiment d’oppression d’un simple individu. Cet événement spécial « le Morpheus » nous a donné la possibilité de faire le choix entre la pilule bleu et la pilule rouge.
La pilule bleue : tu continues dans ta passivité et tu laisses les choses comme elles étaient. On a déjà avalé cette pilule lors des manifestations du bassin minier en 2008.
La pilule rouge : on plonge tous dans la bataille peut importe le résultat mais pas question de continuer dans ce rythme de vie.
On a pris la pilule rouge et on a décidé de mener le combat contre le système la victoire était souhaitée mais le plus important était de se révolter, d’exprimer pour une fois d’une façon collectif notre mécontentement, de faire entendre nos voix, sentir qu’on n’est pas seulement des êtres guidés par une autorité supérieur… La victoire est venue surement parce qu’on était tous unifier pour un seul but.
Pour ce qui s’est passé après on le sait tous ça n’a rien à voir avec « the Matrix » peur être il se rapproche plus d’un thriller, d’une comédie noir, une tragédie …. Chacun le voit comme il veut.
Cependant il y avait des gens qui n’ont pas attendu la rencontre avec « Morpheus » pour se libérer du système et commencer leurs combats chacun pour sa propre raison mais tous contre un seul ennemi commun. Ces gens sont les habitants de « SION » on y trouvera des politiciens, des journalistes, des artistes … et surtout des bloggeurs dont je me permets de citer quelques noms que j’apprécie beaucoup et dont certains on voulu garder encore l’anonymat.
BigTrapBoy, Arabsta, Azyz Amamou, Haythem Mekki, Astrath, Chute Libre, Bent Trad, Slim Amamou, Lina Ben Mhenni, Jolnare El Sefira, Sofiance Chourabi ……
Mais ça n’empêche pas que même à « SION » il y avait des gros CONS.